4-30 septembre 2006
Liban. Déploiement de la F.I.N.U.L. et retrait de l'armée israélienne
Le 4, le gouvernement libanais porte plainte auprès du Conseil de sécurité de l'O.N.U. contre le maintien de l'embargo aérien et maritime imposé par Israël au Liban depuis le début de sa confrontation avec le Hezbollah, en juillet, en contradiction avec la résolution 1701 qui a mis fin aux hostilités en août.
Le 6, Israël annonce la levée de son blocus du Liban après avoir reçu l'assurance de la prise de contrôle par la F.I.N.U.L. des ports et des aéroports du pays.
Le 13, l'armée libanaise indique que sa mission n'inclut pas le désarmement du Hezbollah, tâche qui n'incombe pas non plus à la F.I.N.U.L. Elle explique que les combattants du Parti de Dieu sont «une partie de la nation» et que leur soutien est indispensable pour résister à l'armée israélienne.
Le 13, l'Allemagne décide de participer à la F.I.N.U.L. avec deux mille quatre cents hommes, des marins principalement. Elle devient ainsi le deuxième pays contributeur à la force internationale, derrière l'Italie.
Le 17, la F.I.N.U.L. renforcée commence à se déployer dans le sud du pays.
Le 22, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah effectue sa première apparition publique depuis la fin des combats, à l'occasion d'un «festival de la victoire» organisé par son mouvement dans la banlieue chiite de Beyrouth. Acclamé par des centaines de milliers de personnes, il annonce que le Hezbollah ne désarmera pas avant le règlement du contentieux israélo-libanais, et appelle à la formation d'un gouvernement d'union nationale.
Les 27 et 28, le XIe Sommet de la francophonie se tient à Bucarest en l'absence du président libanais Émile Lahoud, qui n'est pas invité. La Roumanie et la France invoquent l'implication de celui-ci dans l'enquête internationale sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en février 2005.
Le 30, l'armée israélienne achève son retrait du Liban, à l'exception de la localité de Ghajar, partagée par la frontière.