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4-31 décembre 1985

France. Oppositions au projet sur la flexibilité du temps de travail

Le 4, l'Assemblée nationale entame l'examen du projet de loi sur l'aménagement du temps de travail. Comme il l'avait annoncé, le P.C. multiplie les recours à la procédure pour freiner le travail parlementaire. À tel point que, le 11, le Conseil des ministres autorise le gouvernement à engager sa responsabilité sur ce texte.

Le 12, aucune motion de censure n'ayant été déposée, le texte du gouvernement est considéré comme adopté en première lecture.

Le 19, la C.G.T. manifeste son opposition au projet en organisant une seconde journée d'action, qui n'a qu'un retentissement limité, comme celle qu'elle avait déjà organisée le 4.

Le 31, Edmond Maire annonce, au cours d'une conférence de presse, qu'il a écrit à François Mitterrand et Laurent Fabius. Il rappelle « toute l'importance » accordée par la C.F.D.T. à ce projet et estime « urgent » qu'il « aboutisse », alors que des informations ont été publiées dans la presse, faisant état de l'hésitation du gouvernement à convoquer une session extraordinairé du Parlement pour faire adopter définitivement ce texte. Cependant, le P.C., la C.G.T. et F.O. insistent pour que le gouvernement renonce à imposer la flexibilité.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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