4-31 mars 2016
Syrie. Reconquête de Palmyre.
Le 4, des centaines d’opposants profitent de la trêve instaurée en février pour reprendre, dans plusieurs villes du pays, les manifestations hebdomadaires de protestation qu’ils organisaient en 2011 et 2012.
Le 8, les États-Unis déclarent avoir « probablement » tué, le 4, lors d’un raid dans le nord-est du pays, le « ministre de la Guerre » de l’organisation État islamique (EI), le Géorgien Tarkhan Batirachvili, alias « Omar le Tchétchène » (Omar al-Tchitchani).
(11p3)
Le 14, alors que les négociations entre le pouvoir et l’opposition reprennent à Genève, le président russe Vladimir Poutine annonce le retrait de « la majeure partie » de ses troupes déployées en Syrie, tout en revendiquant la participation de son pays au contrôle du cessez-le-feu et au processus de paix.
Le 17, des représentants de partis kurdes – dont le Parti de l’union démocratique –, mais aussi arabes et assyriens, réunis à Rmeilane, dans le nord-est de la Syrie, instaurent une entité « fédérale démocratique » dans le nord du pays regroupant les « cantons » d’Afrine, Kobané et Jezireh. Le pouvoir comme l’opposition dénoncent cette initiative.
Le 24, le deuxième round des négociations de Genève s’achève sans avancée notable du fait du refus du pouvoir d’aborder la question de la transition politique.
Le 25, Washington annonce la mort du numéro deux de l’EI, Abdel Rahmane al-Qadouli, tué lors d’un raid américain.
Le 27, au terme de violents combats, l’armée syrienne assistée par l’aviation russe reconquiert la ville de Palmyre qui était occupée depuis mai 2015 par l’EI.
Le 31, le bombardement par l’aviation de la ville de Deir al-Assafir, dans la Ghouta, la banlieue orientale de Damas en partie contrôlée par la rébellion, constitue une première violation grave du cessez-le-feu en vigueur depuis fin février.