4-8 juillet 2013
France. Invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy
Le 4, le Conseil constitutionnel confirme la décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, rendue en décembre 2012, qui invalide les comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. La réintégration de diverses dépenses non comptabilisées – notamment des déplacements en province – aboutit à un dépassement de la somme autorisée pour un candidat parvenu au second tour de l'élection. L'U.M.P. est ainsi privée du remboursement de quelque 11 millions d'euros dans le cadre du financement public de la vie politique. Dénonçant « une situation inédite sous la Ve République » qui « met en péril l'U.M.P. », Nicolas Sarkozy annonce son retrait du Conseil constitutionnel dont il est membre de droit au titre d'ancien chef de l'État. Le président de l'U.M.P. Jean-François Copé reconnaît que la situation financière de son parti est grave et annonce le lancement d'une « souscription nationale ». Celle-ci permettra, dès septembre, de réunir les 11 millions d'euros manquant à l'U.M.P.
Le 8, Nicolas Sarkozy sort de sa retraite pour participer à une réunion extraordinaire du bureau politique de l'U.M.P. Il y fait un discours de politique générale, exprimant son intention de « rompre » avec sa décision de se « retirer de la vie politique ».