4 mars-1er avril 2019
Venezuela. Déchéance de ses mandats de Juan Guaidó
Le 4, Juan Guaidó, reconnu comme président par intérim par une cinquantaine de pays, rentre à Caracas après avoir tenté en vain de coordonner l’entrée de l’aide humanitaire internationale dans son pays et avoir effectué une tournée en Amérique latine en février. Les États-Unis s’étaient dits prêts à réagir à toute menace visant Juan Guaidó à son retour.
Du 7 au 14, le pays est paralysé par une vaste panne d’électricité attribuée par le pouvoir au sabotage de la centrale hydroélectrique du Guri, dont les États-Unis et Juan Guaidó seraient responsables. Deux autres pannes interviendront au cours du mois.
Le 21, les services de renseignement arrêtent le chef de cabinet de Juan Guaidó, Roberto Marrero, qu’ils accusent de « terrorisme ».
Le 25, deux avions militaires russes débarquent une centaine d’hommes et du matériel à Caracas. Moscou invoque l’application d’un accord de coopération technique militaire entre les deux pays.
Le 28, le contrôleur général chargé de veiller à la bonne utilisation des fonds publics déchoit Juan Guaidó de ses mandats de député et de président du Parlement, lui interdit toute fonction publique et le déclare inéligible pour une durée de quinze ans en raison de dépenses non justifiées lors de ses déplacements à l’étranger.
Le 31, Nicolás Maduro instaure un plan de rationalisation de la production et de la distribution de l’électricité, accompagné de mesures de rationnement.
Le 1er avril, il limoge le ministre de l’Énergie qui est remplacé par un ingénieur du secteur de l’électricité.