4 septembre 2002
Tunisie. Mise en liberté conditionnelle de l'opposant Hamma Hammami
L'opposant Hamma Hammami est remis en liberté conditionnelle pour « raisons de santé », deux jours après le rejet de son pourvoi en cassation. Sorti de la clandestinité, il avait été condamné, le 2 février, à trois ans et deux mois de prison pour appartenance au Parti communiste des ouvriers de Tunisie, formation interdite. Son épouse, l'avocate Radhia Nasraoui, avait observé une grève de la faim pendant plus d'un mois, durant l'été, afin de protester contre cette condamnation.