5-10 février 2001
France. Accord sur le report de la réforme des retraites
Le 5, la plupart des entreprises commencent à verser leur cotisation à l'Association pour la structure financière (A.S.F.), chargée de financer les retraites complémentaires entre soixante et soixante-cinq ans. Le mot d'ordre du Medef, qui avait recommandé leur suspension, faute d'accord sur ce sujet avec les syndicats, n'est pas suivi.
Le 10, le Medef et les organisations syndicales, sauf la C.G.T. qui a préféré quitter la négociation, parviennent à un accord sur le dossier des retraites. Le patronat renonce à demander la suspension du versement des cotisations à l'A.S.F. et admet le maintien du financement des retraites complémentaires jusqu'au 31 décembre 2002, date prévue de la réforme du régime de base des retraites. En contrepartie, il demande que, à cette date, l'ensemble des régimes de retraite ait été réformé. Si le principe de l'allongement de la durée de cotisation, pomme de discorde entre le Medef et les syndicats, n'est plus évoqué explicitement, le texte prévoit toutefois, « pour équilibrer le système de retraite », de « privilégier la variable de la durée de cotisation pour l'accès à la retraite à taux plein ». Seules la C.F.T.C. et la C.F.D.T. approuveront finalement dans sa totalité le texte proposé par le Medef.