5-13 octobre 2004
France - Asie. Voyage du président Jacques Chirac en Asie
Le 5, le président français Jacques Chirac, accompagné d'une cinquantaine de chefs d'entreprise et de quatre ministres, commence son voyage en Asie par une étape à Singapour. Le président Chirac y défend notamment l'achat par Singapour d'avions de combat Rafale.
Du 6 au 8, il effectue une visite d'État au Vietnam. Divers accords commerciaux sont annoncés, parmi lesquels l'achat de dix Airbus A321 par la compagnie nationale vietnamienne. Le 8, Jacques Chirac participe à Hanoï au cinquième sommet Asie-Europe.
Du 9 au 13, le président français effectue une visite d'État en Chine. Soucieux d'établir un partenariat privilégié avec Pékin, il déclare que l'essor économique chinois est « une chance pour [la] croissance et [les] emplois » français – la France n'est que le onzième partenaire commercial de la Chine. Des contrats commerciaux sont signés pour un montant de 4 milliards d'euros. Jacques Chirac se déclare favorable à la levée de l'embargo sur les armes offensives, imposé par l'Union européenne après la répression du « printemps de Pékin », en juin 1989. Il soutient la position de Pékin face à celle de Taipei dans le débat sur l'unicité de la Chine. Enfin, il appelle discrètement l'attention du président Hu Jintao sur le sort d'une dizaine de dissidents emprisonnés. Après Pékin, Jacques Chirac se rend à Shanghai et à Hong Kong, où il évoque les « valeurs démocratiques » qui sont « une chance pour la modernisation de la Chine tout entière ».