5-14 décembre 2006
France. Mise en examen de policiers pour une négligence aux conséquences dramatiques
Le 5, le parquet de Nantes ouvre une information judiciaire à la suite de la disparition de Taoufik el-Amri, le 22 novembre. Ce soir-là, l'homme, en état d'ébriété, avait été contrôlé par des policiers avant d'être relâché.
Le 12, le corps de Taoufik el-Amri est repêché dans le canal Saint-Félix, à Nantes. Les trois policiers qui avaient procédé à l'interpellation de l'intéressé sont placés en garde à vue par l'Inspection générale de la police nationale. Des contradictions apparaissent entre leurs dépositions et les déclarations de deux témoins, concernant l'endroit où Taoufik el-Amri aurait été relâché, la possession de papiers par celui-ci et son degré d'ébriété.
Le 14, les trois policiers sont mis en examen pour « faux témoignages » et « délaissement d'une personne [...] incapable de se protéger ». Ils reconnaissent ne pas avoir respecté la procédure à suivre en présence d'une personne manifestement ivre.