5-15 mars 1981
Suriname. Échec d'une tentative de coup d'État
Le 5, le major Bouterse, chef d'état-major de l'armée, considéré comme l'homme fort de l'ancienne Guyane hollandaise depuis le coup d'État militaire du 25 février 1980, annonce la libération des trois sous-officiers arrêtés le 13 août 1980 pour avoir voulu « entraîner le Suriname dans la mouvance cubaine », la réconciliation au sein du Conseil national militaire et l'engagement de son pays « dans la voie socialiste ».
Le 15, une tentative de coup d'État contre la nouvelle orientation du régime est déjouée : des combats auraient fait de nombreuses victimes. Les responsables du putsch sont arrêtés.