5-17 avril 2003
France. Lancement de la procédure de réforme du statut de la Corse
Le 5, le F.L.N.C. Union des combattants revendique une série d'attentats perpétrés depuis le début de l'année contre des bâtiments publics, opérations qualifiées par lui de « ponctuelles » et qui ne remettent pas en cause la trêve décrétée en décembre 2002.
Le 7, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy se rendent en Corse afin de lancer la procédure de consultation des habitants de l'île sur la réforme des institutions insulaires. Les Corses devront se prononcer, le 6 juillet, pour ou contre une « collectivité territoriale unique déconcentrée ». Destiné à « optimiser les moyens de la gestion publique », le projet gouvernemental prévoit la suppression des deux départements corses et la mise en place de deux conseils territoriaux disposant de délégations de pouvoirs et de crédits de la part de la collectivité territoriale unique. Ces délégations ont été rendues possibles par la réforme constitutionnelle de mars. La réforme provoque une recomposition du paysage politique corse.
Le 17, les organisations nationalistes Corsica Nazione et Indipendenza appellent à voter oui au référendum sur le nouveau statut de la Corse.