5-18 août 2003
France. Forte participation de l'État au plan de recapitalisation d'Alstom
Le 5, le conseil d'administration d'Alstom donne son accord au plan conclu entre la direction du groupe – qui menaçait de déposer le bilan –, les banques créancières et l'État. Ce dernier doit souscrire pour moitié à l'augmentation de capital de 600 millions d'euros décidée en juillet, ce qui fera de lui, avec 31,5 p. 100 du capital, l'actionnaire de référence d'Alstom. L'État participera également, à hauteur de 200 millions d'euros, à la mise à disposition du groupe d'un crédit de 1,3 milliard d'euros. Enfin, Alstom émettra des obligations remboursables en actions pour une valeur de 900 millions d'euros. Le gouvernement considère cette « prise de participation minoritaire et transitoire » comme « exceptionnelle ».
Le 18, l'ancien P.-D.G. d'Alstom Pierre Bilger, qui avait quitté ses fonctions en mars, déclare renoncer à ses indemnités de départ, d'un montant prévu de 4,1 millions d'euros, pour « ne pas être un motif de scandale ».