5-20 juillet 1999
Israël. Investiture du gouvernement de coalition d'Ehoud Barak
Le 5, le Premier ministre Ehoud Barak présente la composition de son gouvernement de coalition. Celui-ci offre huit postes au Parti travailliste et à ses alliés, quatre au Shass (ultra-orthodoxes séfarades), deux au Meretz (gauche laïque) et un à Israël ba-Aliya (russophones), au Parti du centre (droite libérale) et au Parti national religieux (ultra-orthodoxes ashkénazes). La coalition gouvernementale dispose ainsi du soutien de 75 élus sur 120 à la Knesset. Ehoud Barak assure les fonctions de ministre de la Défense. David Lévy, dont le parti, le Gesher, s'est allié aux travaillistes, conserve son portefeuille des Affaires étrangères. Axé sur le processus de paix, le programme gouvernemental prévoit notamment de mettre en application les accords signés avec les Palestiniens, de soumettre à référendum tout accord définitif avec ces derniers, de reprendre les négociations avec la Syrie et de retirer l'armée israélienne du Liban.
Le 6, dans son discours d'investiture devant la Knesset, Ehoud Barak invite les « dirigeants de la région [...] à conclure la paix des braves ». Les députés accordent leur confiance à son gouvernement par 75 voix contre 29.
Le 9, Ehoud Barak rencontre le président égyptien Hosni Moubarak à Alexandrie.
Le 11, à Erez, il promet à Yasser Arafat, chef de l'Autorité palestinienne, qu'il rencontre pour la première fois ès qualités, d'appliquer les accords de Wye Plantation signés en octobre 1998.
Du 15 au 20, le Premier ministre effectue une visite aux États-Unis où il réactive les relations israélo-américaines mises à mal par la politique de son prédécesseur, Benyamin Nétanyahou.