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5-22 juillet 1991

Irak. Pressions des Alliés sur l'Irak concernant son potentiel nucléaire

Le 5, dans une note au secrétaire général de l'O.N.U., le président Saddam Hussein promet de faciliter l'inspection des sites nucléaires irakiens par les experts internationaux qui en ont jusqu'alors été empêchés.

Le 7, l'Irak remet au Conseil de sécurité de l'O.N.U. une deuxième liste de ses équipements nucléaires. Celle-ci apporte la preuve des recherches menées par Bagdad, notamment dans le domaine de l'enrichissement de l'uranium, dans le but de posséder l'arme atomique, en violation du traité de non-prolifération nucléaire signé par l'Irak en 1969. Cette liste est jugée insuffisante par le Conseil de sécurité.

Le 12, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France adressent de fermes « mises en garde » à l'Irak au sujet du non-respect des obligations imposées par la résolution 687 du Conseil de sécurité, adoptée le 3 avril, qui prévoit l'élimination de toutes les armes irakiennes de destruction massive. Le président George Bush approuve même une liste d'objectifs susceptibles d'être bombardés par l'aviation américaine.

Le 14, les membres du G7 réunis en sommet à Londres se prononcent en faveur du maintien des sanctions contre l'Irak.

Le 15, au lendemain de la fourniture par l'Irak d'une troisième liste de ses installations nucléaires, jugée encore incomplète, le Conseil de sécurité entend les conclusions de la mission d'experts, qui confirment la capacité de l'Irak de se doter d'une bombe atomique du modèle de celle d'Hiroshima.

Le 19, l'Irak reconnaît posséder un prototype de « super-canon » de calibre 350 mm.

Le 22, dans son rapport au Conseil de sécurité, la mission humanitaire des Nations unies en Irak préconise une levée partielle des sanctions en raison de l'état alimentaire et sanitaire « catastrophique » de la population.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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