5-22 mai 2014
Nigeria. Internationalisation de la lutte contre Boko Haram
Le 5, la secte salafiste Boko Haram revendique l'enlèvement massif de lycéennes, en avril, dans le nord-est du pays. Elle menace de les « vendre sur le marché, au nom d'Allah ». Deux cent vingt-trois d'entre elles sont encore prisonnières, les autres sont parvenues à s'échapper. Une campagne internationale en faveur de leur libération est lancée, relayée sur les réseaux sociaux par de nombreuses personnalités. Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni annoncent leur participation à la recherche des jeunes filles.
Le 5 également, Boko Haram massacre de deux cents à trois cents personnes à Gamboru Ngala, dans l'État de Borno.
Le 12, dans un nouveau message, Boko Haram propose l'échange des prisonnières non musulmanes contre des membres de la secte emprisonnés au Nigeria.
Le 17 se tient à Paris un sommet sur la sécurité au Nigeria, destiné à coordonner la lutte contre Boko Haram, en présence des chefs d'État du Nigeria, du Cameroun, du Niger, du Tchad et du Bénin, ainsi que de représentants américains, britanniques et de l'Union européenne.
Le 20, au moins cent dix-huit personnes sont tuées dans un double attentat à Jos, dans le centre du pays.
Le 22, le Conseil de sécurité de l'O.N.U. place Boko Haram sur la liste noire des organisations terroristes.