5-23 juillet 1989
Israël. Crise politique
Le 5, lors d'une réunion du comité central du Likoud, les « durs » menés par Ariel Sharon imposent au Premier ministre Itzhak Shamir de sévères restrictions à son initiative de paix entérinée le 14 mai par la coalition gouvernementale, qui prévoit la tenue d'élections dans les territoires occupés.
Le 6, l'agression par un Palestinien d'un chauffeur d'autobus sur l'autoroute Tel-Aviv – Jérusalem cause la mort de quatorze personnes. Cet attentat, qui renforce l'intransigeance du Likoud, suscite une vague de représailles anti-arabes de la part de la population juive.
Le 10, le bureau politique du Parti travailliste recommande la dissolution du gouvernement d'union nationale tout en gardant la possibilité d'une « réconciliation » avec le Likoud.
Le 22, plus d'un millier d'écoles de Cisjordanie fermées depuis dix-huit mois rouvrent leurs portes sur décision du ministre de la Défense Itzhak Rabin.
Le 23, un compromis est trouvé entre les deux formations au pouvoir sous la forme d'une résolution votée en conseil des ministres, qui stipule que l'initiative de paix du gouvernement reste inchangée et s'impose à tous les ministres.