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5-23 octobre 2009

France. Procès Clearstream

Du 5 au 12 se déroulent devant le tribunal correctionnel de Paris les audiences des cinq prévenus, parmi lesquels l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, et des témoins clés du procès Clearstream.

Le 14, lors des plaidoiries des parties civiles, un avocat dénonce l'« instrumentalisation de la justice » tandis qu'un autre s'interroge sur la compétence du tribunal pour juger cette affaire. En effet, Dominique de Villepin, auquel sont reprochés des faits commis dans l'exercice de ses fonctions, aurait dû, selon lui, être jugé par la Cour de justice de la République.

Le 19, Me Thierry Herzog, avocat du président de la République, partie civile au procès, plaide à charge contre l'ancien Premier ministre, qui serait « l'instigateur de cette machination destinée à empêcher Nicolas Sarkozy d'accéder à la présidence de l'U.M.P. ».

Le 20, lors de son réquisitoire, le procureur de Paris requiert dix-huit mois de prison avec sursis et une amende de 45 000 euros contre Dominique de Villepin.

Le 21, la défense de l'ancien Premier ministre dénonce un dossier vide et un « règlement de comptes »; ses quatre avocats plaident la relaxe.

Le 23, le procès s'achève. Le tribunal met son jugement en délibéré au 28 janvier 2010.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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