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5-24 juin 2017

Qatar - Arabie Saoudite. Mise au ban du Qatar sur l’initiative de Riyad

Le 5, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, imités par le Yémen, Bahreïn, l’Égypte et les Maldives, annoncent la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar et instaurent un blocus terrestre et aérien de l’émirat. D’autres pays africains rappelleront leurs ambassadeurs à Doha au cours du mois. Ces pays accusent l’émirat, qui entretient des liens avec l’Iran et les mouvements islamistes, de soutenir le terrorisme. En mars 2014 déjà, Riyad, Abu Dhabi et Manama avaient rappelé leurs ambassadeurs à Doha après la dénonciation par la chaîne qatarie Al-Jazira du renversement du président islamiste égyptien Mohammed Morsi. En visite à Riyad en mai, le président américain Donald Trump avait affirmé l’importance régionale de l’Arabie Saoudite dans la lutte contre l’islamisme et contre l’Iran.

Le 6, Donald Trump semble soutenir la position de Riyad dans un tweet, avant que le département d’État ne prône une solution diplomatique rapide à la crise. Le Qatar abrite la plus importante base américaine au Moyen-Orient.

Le 24, le Qatar déclare que la liste de treize conditions à la résolution de la crise que lui ont transmise l’Arabie Saoudite et ses alliés n’est pas « raisonnable ». Parmi ces conditions figurent l’arrêt de tout contact avec les « organisations terroristes », l’expulsion des opposants considérés comme « terroristes » réfugiés au Qatar, la fermeture de la chaîne Al-Jazira, la réduction des relations avec l’Iran, la fin de la coopération militaire avec la Turquie, le paiement de « réparations » à ses voisins et la soumission à un mécanisme de contrôle pendant dix ans.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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