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5-26 août 1998

Irak - O.N.U.. Nouvelle crise entre l'Irak et l'Unscom

Le 5, les autorités irakiennes annoncent leur intention de ne plus coopérer avec la Commission spéciale des Nations unies chargée du désarmement de l'Irak (Unscom) ni avec l'Agence internationale de l'énergie atomique. Six mois après la précédente crise entre Bagdad et l'O.N.U., résolue grâce à l'engagement personnel du secrétaire général de l'Organisation Kofi Annan, le désaccord porte sur de nouveaux soupçons relatifs à l'armement chimique de l'Irak et sur le refus du Conseil de sécurité de clore le dossier relatif au désarmement nucléaire, pourtant le plus avancé.

Le 6, le Conseil de sécurité juge « inacceptable » la position de l'Irak, sans toutefois menacer le pays d'un recours à la force et tout en souhaitant une « reprise rapide » de la collaboration entre Bagdad et l'O.N.U. Kofi Annan évoque le sentiment de « frustration » de l'Irak devant l'éternel report de la levée des sanctions internationales. La mission conduite par l'envoyé spécial des Nations unies à Bagdad, Prakash Shah, du 13 au 18, ne parvient pas à fléchir la position irakienne.

Le 26, un inspecteur américain de l'Unscom, Scott Ritter, démissionne pour protester contre l'absence de soutien de l'O.N.U. à la Commission spéciale qui juge impossible de poursuivre ses activités de surveillance du désarmement irakien.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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