5-26 janvier 2001
France. Mobilisation sur le dossier des retraites complémentaires
Le 5, les cinq confédérations syndicales décident d'organiser une journée nationale d'action pour la défense des retraites complémentaires, à la suite de l'échec, en décembre 2000, des négociations engagées avec le Medef dans le cadre de l'entreprise de « refondation sociale » initiée par ce dernier.
Le 16, l'assemblée générale du Medef propose de poursuivre les négociations sur le dossier des retraites complémentaires, mais sur l'unique base du projet patronal rejeté par les syndicats, qui prévoit notamment l'allongement progressif de la durée de cotisation jusqu'à quarante-cinq années.
Le 19, le représentant du Medef prescrit à l'Unedic de suspendre l'appel des cotisations de l'Association pour la structure financière, qui financent le surcoût de versement des retraites complémentaires pour les départs à soixante ans.
Le 25, plus de 300 000 salariés du secteur public et du secteur privé manifestent à travers le pays en faveur du « maintien de la retraite à soixante ans sans abattement », de l'« amélioration des conditions de départ anticipé » et de celle du « pouvoir d'achat des retraites ».
Le 26, Ernest-Antoine Seillière, président du Medef, se dit prêt à discuter de la proposition de la C.F.D.T. relative au départ à la retraite, avant soixante ans, des salariés ayant atteint quarante années de cotisations.