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5-26 juillet 2012

Union européenne. Poursuite de la dégradation de la situation économique dans la zone euro

Le 5, la Banque centrale européenne (B.C.E.) baisse d'un quart de point son taux directeur – qui descend à 0,75 p. 100, son plus bas niveau historique –, afin de faciliter l'accès au crédit des entreprises et des particuliers. Cette décision ne convainc pas les marchés financiers.

Le 11, le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy annonce un plan d'austérité supplémentaire de 65 milliards d'euros en deux ans, lequel s'ajoute aux mesures annoncées en décembre 2011 ainsi qu'à celles que le gouvernement précédent avait prises, pour atteindre 125 milliards d'euros. Cette annonce provoquera, les jours suivants, de nombreuses et importantes manifestations de protestation dans tout le pays.

Le 12, le F.M.I. relève des « retards » dans l'application du programme d'ajustement budgétaire imposé à la Grèce par la « troïka » (F.M.I., B.C.E. et Commission européenne) en contrepartie des deux plans d'aide qui lui ont été accordés. Les formations politiques grecques ne parviennent pas à s'entendre, au cours du mois, sur le détail des coupes budgétaires de 11,6 milliards d'euros, exigées par la « troïka » pour 2013 et 2014.

Le 13, l'agence de notation Moody's annonce la dégradation de la note de l'Italie à Baa2 par crainte que le pays « perde l'accès aux marchés pour se financer ».

Le 19, le Bundestag allemand adopte, avec le soutien de l'opposition, le projet de loi relatif à l'aide – pouvant atteindre 100 milliards de dollars – du Fonds européen de stabilité financière destinée aux banques espagnoles, qui avait été proposée par le Conseil européen en juin.

Le 20, les ministres des Finances des pays de la zone euro valident le plan de sauvetage européen des banques espagnoles.

Le 23, l'agence Moody's place la note de l'Allemagne sous perspective négative – tout comme celle des Pays-Bas et du Luxembourg – en raison de l'exposition de ses banques aux économies en crise de l'Espagne et de l'Italie.

Le 26, Mario Draghi, président de la B.C.E., déclare que celle-ci « est prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l'euro » et que « ce sera suffisant ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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