5-26 juin 2019
Danemark. Victoire des sociaux-démocrates aux élections législatives
Le 5, le Parti social-démocrate de Mette Frederiksen remporte les élections législatives avec 25,9 p. 100 des suffrages et 48 sièges sur 179. Le Parti libéral du Premier ministre sortant Lars Løkke Rasmussen progresse fortement, avec 23,4 p. 100 des voix et 43 élus. Toutefois, le principal allié de ce dernier au sein du Parlement, le Parti du peuple danois (souverainiste eurosceptique) de Kristian Thulesen Dahl, subit un grave revers avec 8,7 p. 100 des suffrages et 16 députés. Le Parti populaire conservateur (droite) progresse avec 6,6 p. 100 des voix et 12 sièges. Le Parti social-libéral (centre) – 8,6 p. 100 des voix et 16 sièges – et le Parti socialiste du peuple (gauche) – 7,7 p. 100 des suffrages et 14 élus – doublent leur score. Avec 6,9 p. 100 des voix, la Liste de l’unité (écologiste) obtient 13 députés. Le « bloc rouge » constitué de ces trois dernières formations et des sociaux-démocrates est majoritaire, mais des divergences opposent ses membres, notamment sur les politiques migratoire et climatique. Avec 2,4 p. 100 des suffrages et 4 élus, l’extrême droite de la Nouvelle Droite fait son entrée au Parlement. Le taux de participation est de 84,6 p. 100.
Le 26, les partis du « bloc rouge » concluent un accord de soutien au gouvernement minoritaire que Mette Frederiksen présente le lendemain. Cet accord repose sur la lutte contre le changement climatique et la lutte contre les inégalités. Il prévoit des assouplissements à la politique migratoire stricte du précédent gouvernement, que les sociaux-démocrates avaient entérinée.