5-27 mars 2007
Irak. Conférence internationale à Bagdad
Le 5, à Bagdad, un attentat-suicide à la voiture piégée, perpétré dans le centre de la capitale malgré l'application du « plan de sécurité », fait au moins trente-huit morts.
Le 6, à Nadir, près de Hilla, à une centaine de kilomètres au sud de Bagdad, un double attentat-suicide commis par deux hommes aux vêtements bourrés d'explosifs fait au moins cent dix-sept morts et de nombreux blessés parmi une foule de pèlerins chiites qui se rendaient à Kerbala.
Le 8, le commandant américain des forces alliées en Irak, le général David Petraeus, qui a succédé en février au général George Casey, déclare qu'« il n'y a pas de solution militaire au conflit » irakien. « L'action militaire est nécessaire, ajoute-t-il, [...] mais il doit y avoir un aspect politique. »
Le 10 se tient à Bagdad une conférence internationale sur l'Irak à laquelle assistent notamment, au côté des représentants irakiens, des délégués américains, iraniens et syriens, pour la première fois réunis. Les participants considèrent cette réunion comme un « premier pas [...] constructif ».
Le 20, l'ancien vice-président Taha Yassine Ramadan, condamné à mort en appel, en février, dans le cadre du procès de l'assassinat de cent quarante-huit villageois chiites à Doujaïl, en juillet 1982, est pendu à Bagdad.
Le 27, dans un quartier chiite de Tal Afar, près de la frontière syrienne, un double attentat-suicide au camion piégé fait, selon un bilan établi dans les jours qui suivent, plus de cent cinquante morts et prés de trois cent cinquante blessés.