5-28 décembre 2012
Italie. Démission du président du Conseil Mario Monti
Le 5, l'ancien président du Conseil Silvio Berlusconi annonce son retour « au premier plan » de la vie publique, dans la perspective des élections législatives prévues au début de 2013, estimant que « la situation est bien plus grave qu'il y a un an », lorsqu'il avait quitté le pouvoir.
Le 6, le Peuple de la liberté, la formation de Silvio Berlusconi, s'abstient lors de deux votes de confiance au Sénat et à la Chambre des députés, faisant pour la première fois défaut à la solidarité parlementaire des partis soutenant le gouvernement.
Le 8, le président du Conseil Mario Monti, au pouvoir depuis novembre 2011, annonce au président Giorgio Napolitano qu'il démissionnera après le vote du budget.
Le 12, Silvio Berlusconi revient sur ses propos, se déclarant prêt à soutenir la candidature de Mario Monti si celui-ci décidait de se représenter. L'ancien président du Conseil est confronté aux critiques des dirigeants européens, à la division de son propre parti sur l'opportunité de sa candidature ainsi qu'au refus de la Ligue du Nord de reconduire une coalition avec le Peuple de la liberté.
Le 21, le Parlement adopte le budget pour 2013. Mario Monti présente sa démission.
Le 28, Mario Monti annonce qu'il prendra la direction d'une coalition de petits partis centristes, catholiques et libéraux en vue des élections générales programmées pour février 2013.