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5-29 novembre 2014

Israël - Autorité palestinienne. Aggravation des tensions

Le 5, à Jérusalem-Est, un Palestinien fonce au volant d'un véhicule sur un groupe de piétons, tuant deux personnes. Il est tué par la police. Des heurts opposent des Palestiniens aux policiers dans le quartier de Chouafat dont était originaire l'auteur de l'attaque et où un jeune Palestinien avait été assassiné en juillet.

Le 8, à Kafr Cana, près de Haïfa, une bavure policière est à l'origine de la mort d'un Arabe israélien. Des affrontements avec les forces de l'ordre s'ensuivent le lendemain dans diverses villes à population majoritairement arabe.

Le 9, le gouvernement jordanien, qui gère les lieux saints de l'esplanade des Mosquées, condamne la fermeture de celle-ci à deux reprises au cours des dernières semaines, dénonçant la volonté du gouvernement israélien de modifier la règle qui autorise les juifs à s'y rendre, mais pas à y prier.

Le 10, un soldat à Tel-Aviv, puis une habitante de la colonie juive de Tekoa, en Cisjordanie, sont poignardés à mort par des Palestiniens – l'un est tué par la police, l'autre arrêté. Le Djihad islamique revendique la seconde attaque comme une réponse à la mort d'un Arabe israélien à Kafr Cana, deux jours plus tôt.

Le 11, l'armée tue un jeune Palestinien lors d'affrontements près d'Hébron.

Le 12, à Al-Mougheir, en Cisjordanie, une mosquée est la cible d'un incendie criminel.

Le 16, un chauffeur de bus palestinien est retrouvé mort dans son véhicule au terminal de Har Hotzvim, à Jérusalem.

Le 18, dans le quartier ultra-orthodoxe de Har Nof, à Jérusalem, deux Palestiniens tuent cinq personnes dans la synagogue Kehilat Yaakov. Les deux hommes sont tués par la police. Benyamin Nétanyahou met en cause le Hamas ainsi que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Le Hamas salue l'attentat comme une réponse aux « crimes de l'occupation » et à la mort du chauffeur de bus.

Le 26, Benyamin Nétanyahou défend devant la Knesset le projet de loi adopté le 23 par son gouvernement malgré l'opposition de certains ministres, lequel vise à faire d'Israël « l'État national du peuple juif », en dépit de la présence dans le pays d'une forte minorité – 20 p. 100 – d'Arabes possédant la nationalité israélienne.

Le 29, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, réunis au Caire, conviennent de soumettre rapidement au Conseil de sécurité de l'O.N.U. un projet de résolution fixant un calendrier pour la création d'un État palestinien, deux ans après que l'Autorité palestinienne a obtenu le statut d'observateur.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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