5-30 septembre 2018
Libye. Le rôle de Tripoli dans l’accueil des migrants en question.
Le 5, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés déclare que la Libye ne peut être considérée comme un « lieu sûr » pour le débarquement de migrants secourus en mer, en raison des « graves maltraitances » auxquelles ceux-ci sont exposés dans le pays. En juin toutefois, l’Organisation maritime internationale a reconnu la compétence de Tripoli en matière de coordination des opérations de recherche et de sauvetage dans les eaux internationales au large de la Libye.
Le 19, le navire Aquarius affrété par les ONG SOS Méditerranée et Médecins sans frontières secourt onze personnes au large de la Libye et refuse de les remettre aux garde-côtes libyens.
Le 22, le Panamá décide, sous la pression de l’Italie, de retirer son pavillon maritime à l’Aquarius. Ce dernier avait été privé en août de son précédent pavillon accordé par Gibraltar.
Le 23, l’Aquarius manque de créer un incident avec les garde-côtes libyens en secourant quarante-sept migrants au large de la Libye.
Le 25, la France, l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal acceptent de se répartir les cinquante-huit migrants secourus par l’Aquarius. Ceux-ci débarquent à Malte le 30.