5-31 mars 2021
Belgique. Report de l’assouplissement des mesures de restriction liées à la pandémie de Covid-19.
Le 5, le Comité de concertation présente le calendrier des assouplissements aux mesures de restriction liée à la pandémie de Covid-19. À compter du 8, l’effectif autorisé des rassemblements à l’extérieur passera de quatre à dix personnes. À partir du 15, l’enseignement supérieur offrira 20 % des cours en présentiel. Au retour des vacances de Pâques, le 19 avril, tous les élèves du primaire et du secondaire regagneront leurs classes. En avril, de nombreuses activités en extérieur pourront reprendre. En mai, ce sera au tour des restaurants, des hôtels, des commerces et des lieux culturels couverts de rouvrir.
Le 15, le gouvernement choisit de suivre l’avis du Conseil supérieur de la santé et de poursuivre l’administration du vaccin d'AstraZeneca aux personnes de plus de cinquante-cinq ans. Plusieurs autres pays ont suspendu l’administration de ce vaccin dans l’attente d’examens complémentaires à la suite du signalement de cas de thrombose chez des personnes vaccinées.
Le 19, en raison de l’augmentation du nombre des contaminations, notamment dans les écoles, le Comité de concertation reporte le retour en présentiel des élèves du secondaire et impose le port du masque aux élèves des deux dernières années du primaire. La reprise des activités en extérieur prévue en avril est également repoussée.
Le 24, le Comité de concertation suspend les cours de l’enseignement primaire et secondaire jusqu’à la fin des vacances de Pâques. L’activité des commerces non essentiels est limitée aux livraisons et à l’accueil sur rendez-vous. L’exercice des professions de contact non médicales est suspendu. Les rassemblements de plus de quatre personnes sont interdits. Ces mesures doivent entrer en vigueur le 27.
Le 25, les cours sont de facto suspendus dans les écoles maternelles.
Le 31, le tribunal de Bruxelles, saisi en référé par la Ligue des droits humains, ordonne à l’État de mettre fin aux mesures de restriction liées à la lutte contre la pandémie. Il estime que ces mesures attentatoires aux libertés ne pouvaient être prises par voie réglementaire, la loi sur laquelle s’appuie le décret ministériel ne s’appliquant pas à la situation de pandémie. Le gouvernement fait appel de cette décision, tandis qu’un avant-projet de loi relatif « aux mesures de police administrative lors d’une situation d’urgence épidémique » est en examen devant le Parlement.