5-7 novembre 2017
Belgique. Mandat d’arrêt européen contre Carles Puigdemont
Le 5, l’ex-chef de l’exécutif catalan Carles Puigdemont et ses quatre ex-ministres réfugiés à Bruxelles se rendent à la police à la suite de l’émission à leur encontre d’un mandat d’arrêt européen par la justice espagnole. Carles Puigdemont a été destitué par Madrid en octobre à la suite de la proclamation de l’indépendance de la région par le Parlement catalan. Le juge d’instruction remet les cinq hommes en liberté sous conditions, dans l’attente d’une décision sur le fond.
Le 5 également, négligeant la demande du Premier ministre Charles Michel de « ne pas jeter de l’huile sur le feu », le vice-Premier ministre Jan Jambon (Alliance néo-flamande, N-VA) déclare s’« interroger » sur la pratique du gouvernement espagnol qui « frappe des gens, […] enferme deux leaders d’opinion [et] va agir à la place d’un gouvernement élu démocratiquement ».
Le 7, au siège du Parlement européen, des représentants de l’Association des entrepreneurs de Catalogne dénoncent les dangers d’une sécession de la région. Le même jour, près de deux cents maires indépendantistes catalans manifestent, devant le siège des institutions européennes à Bruxelles, leur soutien aux dirigeants destitués. Carles Puigdemont remercie à cette occasion ses « amis » de la N-VA. Interpellé par l’opposition à la Chambre des représentants, Charles Michel affirme : « Il y a une crise en Espagne, pas en Belgique. »