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5-8 avril 2004

France. Mise en place de la politique du nouveau gouvernement

Le 5, à la suite de sa reconduction à la tête du gouvernement, Jean-Pierre Raffarin prononce une déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale. Reconnaissant « des erreurs » et « des lenteurs », il défend son bilan, affirme son intention de garder « le cap de la réforme [...] juste » et annonce diverses mesures – relèvement du S.M.I.C. de 3,7 p. 100 en juillet 2004 et en juillet 2005, déblocage de crédits en faveur des chercheurs, réforme de l'assurance-maladie, changement de statut d'E.D.F., accélération des privatisations. Il obtient la confiance de l'Assemblée, la droite votant pour, la gauche contre.

Le 6, Nicolas Sarkozy, ministre de l'Économie et des Finances, confirme que « des ventes d'actifs permettront de diminuer la dette » et de « recapitaliser l'industrie ».

Le 7, François Fillon, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, annonce le rétablissement des cinq cent cinquante postes statutaires de chercheur supprimés par le précédent gouvernement, et la création de mille postes supplémentaires à l'Université. Le collectif Sauvons la recherche, en lutte depuis trois mois, se déclare satisfait.

Le 8, Philippe Douste-Blazy, ministre de la Santé et de la Protection sociale, évoquant la réforme de l'assurance-maladie, en appelle à l'« esprit de 1945 » – date de création de la Sécurité sociale – et affirme sa volonté de « remettre les partenaires sociaux au centre du système ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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