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5-9 novembre 1987

Amérique latine. Lents progrès vers la paix en Amérique centrale

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Le 5, date fixée pour l'entrée en vigueur des principaux points du plan de paix pour l'Amérique centrale adopté le 7 août à Guatemala, Oscar Arias, président du Costa Rica, qui est à l'origine de ce plan, fait un bilan mitigé de son application. Quelques heures plus tard, Daniel Ortega, chef de l'État nicaraguayen, prononce un discours sur la place de la Révolution à Managua : pour la première fois, il accepte le principe de négociations avec la Contra, mais par l'intermédiaire d'une tierce partie. C'est le cardinal Miguel Obando y Bravo, archevêque de Managua, qui servira de médiateur. Cependant, deux rencontres, les 3-4 et 21 décembre à Saint-Domingue n'aboutiront à aucun accord.

Le 9, le président Reagan, parlant devant l'Organisation des États américains, n'écarte plus la participation des États-Unis, réclamée par Managua, à d'éventuelles négociations de paix, et le 10, George Shultz, secrétaire d'État américain, confirme qu'aucune aide militaire supplémentaire pour la Contra ne sera demandée au Congrès d'ici à la fin de l'année.

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