5 juillet-4 août 1993
Congo (République du). Accord sur les litiges électoraux
Le 5, le président Pascal Lissouba déclare se soumettre à la décision de la Cour suprême annulant le second tour des élections législatives de mai et juin remportées par la Mouvance présidentielle.
À partir du 7, des affrontements meurtriers opposent, à Brazzaville, les forces de l'ordre aux partisans de la Coalition de l'opposition qui réclament la démission du gouvernement et la dissolution de l'Assemblée nationale.
Le 16, alors que le bilan des violences s'élève au moins à vingt-quatre morts, le président Lissouba décrète l'état d'urgence pour une durée de quinze jours. Il sera prorogé de deux semaines le 31, dans la capitale et à Pointe-Noire.
Le 29, des représentants de la Mouvance présidentielle et de la Coalition de l'opposition se rencontrent à Libreville sous l'égide du président gabonais Omar Bongo.
Le 4 août, ils acceptent de recourir à un arbitrage international pour régler leurs litiges électoraux et prévoient que le second tour des élections sera réorganisé sous contrôle international, les résultats devant être proclamés avant le 15 octobre. La conclusion de l'accord ramène le calme à Brazzaville.