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5 novembre 2021

France. Condamnation d’Alexandre Benalla

Le tribunal correctionnel de Paris condamne l’ancien chargé de mission auprès de la présidence de la République Alexandre Benalla à trois ans de prison dont un ferme qu’il pourra effectuer sous bracelet électronique. Investi selon les juges d’un « sentiment d’impunité et de toute puissance », Alexandre Benalla s’était livré à des violences à l’encontre de manifestants, en marge du défilé du 1er-Mai, en 2018 à Paris, alors qu’il se trouvait intégré au dispositif policier en tant qu’observateur. Il est notamment reconnu coupable de « violences en réunion », d’« immixtion dans la fonction de policier » et de recel d’images issues des caméras de vidéosurveillance de la Préfecture de police, mais aussi, en d’autres circonstances, de « port sans motif légitime » d’une arme à feu, en avril 2017 à Poitiers, ainsi que d’avoir utilisé frauduleusement deux passeports diplomatiques, après son licenciement, et réalisé un faux document afin d’obtenir un passeport de service. Alexandre Benalla est également condamné à une interdiction de fonction publique pendant cinq ans et de port d’arme pendant dix ans. Vincent Crase, responsable adjoint de la sécurité à La République en marche (LRM), qui l’accompagnait le 1er mai 2018, est condamné à deux ans de prison avec sursis. Deux policiers, Maxime Creusat et Laurent Simonin, responsables de l’opération de police menée à cette date et impliqués dans la fourniture des vidéos de télésurveillance à Alexandre Benalla, sont condamnés respectivement à 5 000 euros d’amende et trois mois d’emprisonnement avec sursis.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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