5 octobre 2014
Bulgarie. Défaite de la coalition sortante aux élections législatives
Des élections législatives anticipées se déroulent à la suite de la démission en juillet du gouvernement de coalition de Plamen Orecharski, qui réunissait le Parti socialiste bulgare (P.S.B.) et le Mouvement pour les droits et les libertés (M.D.L.) qui représente la minorité turque. Le gouvernement était notamment critiqué pour avoir nommé Delyan Peevski, un magnat de la presse à la réputation trouble, à la tête de l'Agence de sécurité nationale. Le parti Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie (centre droit) de l'ancien Premier ministre Boïko Borissov conserve sa place de premier parti représenté au Parlement, avec 32,7 p. 100 des suffrages et 84 sièges sur 240. Le P.S.B. perd la moitié de son audience, avec 15,4 p 100 des voix et 39 élus, tandis que le M.D.L. se maintient, avec 14,8 p. 100 des suffrages et 38 députés. Le Bloc réformateur (droite) et les nationalistes du Front patriotique font leur entrée au Parlement, avec, respectivement, 8,9 p. 100 des suffrages et 23 sièges, et 7,3 p. 100 des voix et 19 élus. La nouvelle formation populiste de La Bulgarie sans censure obtient 5,7 p. 100 des suffrages et 15 députés. Ataka (extrême droite) est en fort recul, avec 4,5 p. 100 des voix et 11 sièges. L'Alternative pour la renaissance bulgare, un parti issu d’une scission récente du P.S.B., obtient 4,2 p. 100 des suffrages et 11 députés. Aucune majorité ne se dégage du scrutin. Le taux de participation est de 51,1 p. 100.