6-14 août 2011
Afghanistan. Lourdes pertes humaines pour la coalition internationale
Le 6, trente soldats américains et huit soldats afghans meurent dans le crash d'un hélicoptère abattu par les talibans dans la province du Wardak, au sud-ouest de Kaboul. Il s'agit de l'incident le plus meurtrier depuis le début de l'intervention alliée dans le pays en 2001.
Le 10, le chef des forces internationales dans le pays, le général américain John Allen, déclare que les responsables de l'attaque ainsi que leur chef ont été tués lors d'une frappe aérienne. L'O.T.A.N. écarte les hypothèses d'un renforcement des moyens militaires des talibans et de leur infiltration au sein des services de renseignements afghans.
Le 14, un soldat français – le soixante-quatorzième depuis le début du conflit et le vingt-deuxième depuis le début de l'année – est tué dans la province de Kapisa. Selon un rapport d'experts publié en juillet par l'O.N.G. International Crisis Group, « les insurgés sont sortis des provinces pachtounes du sud et du sud-est et ont considérablement accru leur influence dans la région centre autour de Kaboul, dans les provinces de Logar, de Wardak et de Kapisa ». Ce déplacement du front expliquerait notamment les lourdes pertes françaises.