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6-24 septembre 2005

Iran. Poursuite des pressions internationales sur le dossier nucléaire

Le 6, le rapport de l'Institut international des études stratégiques de Londres indique qu'« il apparaît probable que l'Iran ne possède pas de stocks significatifs de matériaux fissiles non déclarés [à usage militaire] ». La menace de l'arme nucléaire fabriquée par l'Iran n'est donc pas imminente.

Le 11, l'Iran rejette la résolution de l'Agence internationale de l'énergie atomique (A.I.E.A.) du 11 août, qui lui demandait de suspendre à nouveau ses activités de transformation d'uranium, que Téhéran avait décidé de reprendre en août.

Le 17, devant l'Assemblée générale des Nations unies à New York, le président Mahmoud Ahmadinejad dénonce l'« apartheid nucléaire » qui réserve à certains pays le droit de vendre le combustible nucléaire aux autres.

Le 20, la troïka européenne – Allemagne, France, Royaume-Uni – soutenue par les États-Unis, communique à l'A.I.E.A. un projet de résolution en vue de saisir le Conseil de sécurité de l'O.N.U. du dossier nucléaire iranien. La Russie et la Chine y sont opposées. De son côté, Téhéran menace de reprendre l'enrichissement de l'uranium, de sortir du traité de non-prolifération nucléaire (T.N.P.) et de subordonner ses ventes de pétrole au soutien que lui apportent les pays acheteurs.

Le 24, le Conseil des gouverneurs de l'A.I.E.A. adopte une résolution qui condamne Téhéran pour ses « manquements » au T.N.P. et ses « dissimulations » sur son programme, mais qui subordonne la saisine du Conseil de sécurité de l'O.N.U. aux conclusions d'un nouveau rapport que le président de l'organisation Mohamed ElBaradei est chargé de rédiger pour une date non fixée.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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