6-25 avril 1985
Iran - Irak. Trêve dans la « guerre des villes »
Du 6 au 9, Javier Perez de Cuellar, secrétaire général des Nations unies, se rend à Téhéran puis à Bagdad pour une mission de conciliation, à l'issue de laquelle il déclare : « Le fossé est toujours grand entre l'Iran et l'Irak. »Téhéran est disposé à accepter un cessez-le-feu partiel concernant les bombardements d'objectifs civils, le trafic aérien et la navigation dans le Golfe, mais refuse l'idée de tout règlement global du conflit, alors que Bagdad en fait la condition première de toute trêve.
Le 11, une trêve intervient dans la « guerre des villes », qui dure depuis le 4 mars dernier.
Le 25, le Conseil de sécurité des Nations unies condamne « fermement » l'utilisation d'armes chimiques dans le conflit irano-irakien. Bagdad, qui avait déjà été mis en cause en mars 1984, est à nouveau clairement visé. Cette condamnation fait suite au rapport d'un expert de l'O.N.U. qui a examiné des soldats iraniens, blessés à la mi-mars au cours de l'offensive iranienne dans les marais de Howeizah.