6-25 février 2019
Centrafricaine (République). Signature d’un accord de paix entre le gouvernement et les rébellions armées
Le 6, à Bangui, le gouvernement et quatorze groupes armés signent un « accord politique pour la paix et la réconciliation », grâce à la médiation de l’Union africaine. Celui-ci prévoit la mise en place d’une Commission vérité, justice, réparation et réconciliation qui doit permettre de limiter les poursuites contre les rebelles, ainsi que des mesures de soutien à la reconversion de ceux-ci. L’accord prive les rebelles de leurs sources de revenus en leur imposant de « renoncer à l’exploitation illicite des ressources naturelles et au trafic illégal des armes », et de « ne pas obstruer la circulation des personnes et des biens », c’est-à-dire de cesser le blocage des routes et le racket qui en découle. Plusieurs accords de paix ont été conclus, sans être suivis d’effet, depuis la reprise de la guerre civile en décembre 2012.
Le 25, le président Faustin-Archange Touadéra nomme Premier ministre son directeur de cabinet Firmin Ngrebada, qui a mené les négociations avec les rebelles. Il le charge de former un gouvernement « inclusif » avec ces derniers.