6-25 juin 2024
Israël - Autorité palestinienne. Dissolution du cabinet de guerre israélien.
Le 6, au moins trente-sept personnes sont tuées dans le bombardement nocturne, par l’armée israélienne, d’une école située dans le centre de la bande de Gaza, selon l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. Tsahal explique avoir visé « plusieurs terroristes du Hamas et du Djihad islamique » qui s’étaient enfermés à l’intérieur de cet établissement géré par l’UNRWA.
Le 8, quatre Israéliens pris en otage le 7 octobre 2023 par le Hamas sont libérés par l’armée israélienne lors d’une opération dans le camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza. Cette opération fait plus de 270 morts et près de 700 blessés palestiniens, selon le ministère gazaoui de la Santé.
Le 9, le ministre centriste israélien Benny Gantz, membre du cabinet de guerre et ancien chef d’état-major, démissionne du gouvernement. Le Premier ministre « empêche » selon lui le pays « d’atteindre une vraie victoire ».
Le 10, le Conseil de sécurité de l’ONU adopte une résolution mentionnant un cessez-le-feu « immédiat, total et complet » à Gaza. Le texte appelle le Hamas à accepter une proposition de cessez-le-feu émanant des États-Unis. Elle a déjà été acceptée par Israël, selon les États-Unis et l’ONU.
Le 12, une commission d’enquête de l’ONU accuse Israël de « crimes de guerre et de crimes contre l’humanité » depuis le 7 octobre 2023. Le rapport accuse également le Hamas de « crimes de guerre » en raison d’attaques contre des civils, de meurtres et d’actes de torture.
Le 16, l’armée israélienne annonce une « pause tactique » quotidienne (de 8 h à 19 h) de ses activités militaires le long d’une route dans le sud de la bande de Gaza, jusqu’à nouvel ordre, dans le but d’« augmenter le volume d’aide humanitaire qui entre dans Gaza ».
Le 16 également, Benyamin Nétanyahou dissout le cabinet de guerre, un organe ministériel restreint créé en octobre 2023.
Le 21, le représentant en Cisjordanie et à Gaza de l’Organisation mondiale de la santé (OMS, institution de l’ONU) déclare que la « pause » militaire israélienne dans le sud de Gaza n’a « aucun impact sur l’arrivée de l’aide humanitaire ».
Le 25, la Cour suprême d’Israël, la plus haute juridiction du pays, décide que les étudiants ultraorthodoxes ne peuvent plus être exemptés de service militaire, obligatoire en Israël. « Au plus fort d’une guerre difficile, le fardeau des inégalités est plus prononcé que jamais et requiert la mise en place d’une solution durable », souligne-t-elle.
