6-25 juin 2024
Ukraine - Russie. Nouvelles aides occidentales à l'Ukraine.
Le 6, le président français Emmanuel Macron accueille vingt-cinq dirigeants étrangers pour la commémoration des quatre-vingts ans du débarquement de Normandie lors d’une cérémonie organisée à Omaha Beach (Calvados). Le président américain Joe Biden et le président ukrainien Volodymyr Zelensky sont présents. La Russie n’a pas été invitée en raison de « la guerre d’agression » qu’elle mène en Ukraine, selon la présidence de la République.
Le 6 également, lors d’une interview télévisée, Emmanuel Macron annonce l’envoi à l’Ukraine d’avions de chasse Mirage 2000-5, sans en préciser le nombre.
Le 13, les membres du G7 (regroupant sept des plus grandes puissances économiques du monde) parviennent, au premier jour d’un sommet, en Italie, à un accord pour verser d’ici à la fin de 2024 une aide de 50 milliards de dollars (plus de 46 milliards d’euros) à l’Ukraine, qui sera financée par les intérêts générés par les avoirs russes gelés depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.
Le 13 également, l’Ukraine signe des accords bilatéraux de sécurité pour dix ans avec les États-Unis et le Japon.
Le 16, environ quatre-vingts États, qui participent en Suisse depuis la veille à une conférence sur la paix en Ukraine, affirment leur soutien à « l’intégrité territoriale » du pays et appellent au « dialogue entre toutes les parties » afin de « parvenir à la paix ». L’objectif de cette conférence est « d’inspirer un futur processus de paix », selon le gouvernement suisse, qui en est l’organisateur.
Le 20, Volodymyr Zelensky se dit « profondément reconnaissant » après l’annonce par la Maison-Blanche de donner la priorité « à court terme » à l’Ukraine dans la livraison de missiles de défense aérienne.
Le 21, les ministres de l’Économie et des Finances des États membres de l’Union européenne (UE) approuvent l’ouverture des négociations pour l’adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie. L’Ukraine avait officiellement demandé à adhérer à l’UE le 28 février 2022, peu après le début de l’invasion russe, rapidement suivie par la Moldavie.
Le 25, la Cour pénale internationale rapporte avoir émis des mandats d’arrêt à l’encontre du chef d’état-major de l’armée russe, Valeri Guerassimov, et de l’ancien ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou. Cette juridiction pénale internationale permanente les soupçonne de crimes de guerre et de crime contre l’humanité perpétrés en Ukraine.
Le 25 également, le ministère russe des Affaires étrangères annonce couper l’accès aux sites de quatre-vingt-un médias européens sur le territoire national. Il explique agir en réponse à la décision de suspendre trois médias russes prise à la mi-mai par l'UE.