6-28 janvier 1983
France. Conflits dans l'automobile
À partir du 6 ont lieu plusieurs conflits sociaux dans l'industrie automobile. Les revendications d'ouvriers de certains ateliers provoquent des pertes de production et la mise en chômage technique d'une partie du personnel, en particulier chez Renault à Flins et à Billancourt, chez Citroën à Levallois, et chez Chausson à Gennevilliers.
Le 28, dans une interview à Nord-Éclair, Pierre Mauroy estime que « les travailleurs immigrés sont agités par des groupes religieux et politiques ». Gaston Defferre accentue ce jugement en mettant clairement en cause l'action « d'intégristes et de shī‘ites ». Ces propos suscitent de violentes réactions des syndicats.