6-30 septembre 1989
Liban. Entrée en vigueur du plan de paix arabe
Le 6, les diplomates américains à Beyrouth regagnent leur pays : ils évacuent leur ambassade, assiégée la veille par des manifestants.
Le 16, le Comité tripartite arabe (Algérie, Arabie Saoudite, Maroc) présente un plan de paix en sept points prévoyant un cessez-le-feu contrôlé par une commission interlibanaise, la levée du blocus du réduit chrétien et la réouverture de l'aéroport, l'arrêt des fournitures d'armes aux belligérants et la convocation hors du Liban de l'Assemblée nationale libanaise en vue d'élaborer un document d'entente nationale. Ce plan est approuvé par Damas et ses alliés libanais, mais déçoit le camp chrétien.
Le 22, pourtant, le général Aoun, chef du gouvernement militaire chrétien, accepte le plan de paix du comité arabe : aussitôt Beyrouth connaît un retour au calme, après plus de six mois de combats et de bombardements, qui ont fait près de mille morts et cinq mille blessés.
Le 27, le général Aoun revient en partie sur son accord.
Le 30, soixante-deux députés libanais (il n'y en a plus que 73 vivants sur les 99 élus en 1972) commencent à se réunir à Taëf, en Arabie Saoudite, pour tenter de ramener la paix au Liban.