6-31 mars 1995
France. Renoncements et retraits dans la compétition pour la présidence de la République
Le 6, l'ancien Premier ministre Raymond Barre, député (apparenté U.D.F.) du Rhône, annonce qu'il ne se présentera pas à l'élection présidentielle d'avril-mai.
Le 7, l'ancien chef de l'État Valéry Giscard d'Estaing, président de l'U.D.F., déclare à son tour renoncer à la course à l'Élysée afin de ne pas « ajouter à la confusion actuelle pour défendre des thèmes qui ne rencontrent pas d'écho ». Après celui de Charles Millon en février, ce double renoncement met un terme à l'éventualité d'une candidature U.D.F. à l'élection présidentielle. La plupart des composantes de l'U.D.F. soutiennent la candidature du Premier ministre Édouard Balladur.
Le 15, Brice Lalonde, président de Génération écologie, retire sa candidature à l'élection présidentielle annoncée en octobre 1994.
Le 31, Jean-François Hory, président de Radical, annonce également son retrait de la compétition présidentielle dans laquelle il était entré en février, afin de ne pas porter la responsabilité d'une éventuelle absence de la gauche au second tour.