6 janvier 2017
Japon - Corée du Sud. Regain de tension au sujet des « femmes de réconfort »
Tōkyō rappelle son ambassadeur à Séoul à la suite de l’érection en décembre 2016, en face du consulat japonais de Pusan, d’une statue à la mémoire des « femmes de réconfort », ces Asiatiques, en majorité coréennes, forcées à se prostituer pour l’agrément des soldats nippons qui occupaient leur pays durant les années 1930 et 1940. En décembre 2015, le Premier ministre japonais Shinzō Abe avait présenté les « excuses » et les « remords sincères » de son pays pour ces faits et s’était engagé à verser 1 milliard de yens (8,8 milliards d’euros) à une fondation d’aide aux victimes, en échange du retrait d’une première statue érigée devant l’ambassade japonaise à Séoul. Cette statue n’a jamais été enlevée.