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7-11 mars 2018

Colombie. Déroute électorale de la FARC

Le 7, l’ancien chef de la guérilla dissoute des Forces armées révolutionnaires de Colombie, Rodrigo Londoño, qui a subi une grave opération chirurgicale, annonce son retrait de l’élection présidentielle prévue en mai. Sa formation, la Force alternative révolutionnaire commune (FARC, extrême gauche), issue de la guérilla, renonce à présenter un autre candidat. Rodrigo Londoño avait suspendu sa campagne en février après avoir été victime d’agressions.

Le 11, le Parti libéral (centre gauche) de l’ancien président César Gaviria arrive en tête aux élections législatives avec 16,6 p. 100 des suffrages et 35 sièges sur 166 – il obtient également 14 sièges sur 102 aux élections sénatoriales. Le Centre démocratique (conservateur) de l’ancien président Álvaro Uribe progresse fortement avec 16,2 p. 100 des voix et 32 députés – ainsi que 19 sénateurs –, tout comme le Changement radical (libéral) de l’ancien vice-président Germán Vargas Lleras qui totalise 14,2 p. 100 des suffrages et 30 députés – ainsi que 16 sénateurs. Tous deux en recul, le Parti social d’unité nationale (centre gauche) obtient 25 députés et 14 sénateurs, et le Parti conservateur 21 députés et 15 sénateurs. La FARC, qui présente des candidats pour la première fois, enregistre un grave revers, avec 0,2 p. 100 des suffrages aux élections à la Chambre des représentants et 0,4 p. 100 aux élections sénatoriales. L’accord de paix de novembre 2016 lui garantit 5 sièges à la Chambre des représentants et 5 sièges au Sénat. Le taux de participation est d’environ 49 p. 100.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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