7-12 septembre 2016
France. Annonce de la fermeture de l’usine Alstom de Belfort
Le 7, la direction de l’unité de fabrication de trains et de locomotives d’Alstom située à Belfort (Territoire de Belfort) annonce la fermeture, d’ici à 2018, du site qui emploie près de cinq cents personnes, et le transfert de l’essentiel de son activité à Reichshoffen (Bas-Rhin). Alstom annonce des solutions de reclassement pour les quelque quatre cents salariés menacés. À huit mois de l’élection présidentielle, cette annonce suscite des prises de position dans le milieu politique, alors que l’État possède 20 p. 100 du capital d’Alstom.
Le 12, lors d’une réunion d’urgence convoquée à l’Élysée, le président François Hollande, soucieux d’éviter le renouvellement de la polémique ayant accompagné la fermeture des hauts-fourneaux d’ArcelorMittal à Florange (Moselle) en avril 2013, demande au gouvernement de concrétiser rapidement les projets de commandes publiques auprès d’Alstom.
Le 4 octobre, le gouvernement annoncera la commande à Alstom de vingt-et-un TGV – six par la SNCF et quinze directement par l’État, pour environ 700 millions d’euros d’argent public. Cette commande, à laquelle s’ajoutent d‘autres projets de diversification, doit permettre de pérenniser l’activité du site de Belfort au-delà de 2020.