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7-13 février 2000

Israël - Liban. Représailles israéliennes au Liban

Le 7, le Premier ministre israélien Ehoud Barak lance une opération de représailles au Liban. Celle-ci fait suite aux récentes attaques menées par la milice du Hezbollah dans la zone de sécurité instaurée par Israël dans le sud du Liban, qui ont fait quatre morts, et à l'attentat qui avait tué, en janvier, le colonel libanais Akl Hachem, numéro deux de l'Armée du Liban-Sud (A.L.S.), milice supplétive de l'armée israélienne dans cette zone. Dans la nuit du 7 au 8, les bombardements israéliens frappent le quartier général du Hezbollah dans la plaine de la Bekaa, ainsi que trois centrales électriques. Le gouvernement libanais dénonce la violation de l'« arrangement » d'avril 1996 qui visait à protéger de toute attaque les objectifs civils, tant israéliens que libanais, après la meurtrière opération « Raisins de la colère » menée au Liban par l'État hébreu.

Du 8 au 10, après que deux soldats de Tsahal et de l'A.L.S. ont été tués dans la zone de sécurité, l'aviation israélienne lance de nouvelles attaques contre des positions contrôlées par le Hezbollah. L'accroissement de la tension entre Israël et le Hezbollah est consécutif à la suspension des discussions israélo-syriennes, en janvier.

Le 11, la réunion du Comité de surveillance de l'« arrangement » d'avril 1996 est ajourné à la suite d'une nouvelle attaque du Hezbollah dans la zone de sécurité, qui cause la mort d'un soldat israélien, provoquant une riposte de Tsahal. Des accrochages auront encore lieu le 13, dans la zone de sécurité.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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