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7-18 novembre 1983

États-Unis - U.R.S.S.. Début de l'installation d'euromissiles à l'Ouest et suspension des négociations de Genève

Le 14, les premiers éléments des missiles de croisière américains sont débarqués en Grande-Bretagne, à la base de Greenham-Common.

Le 15, à Genève, où se poursuivent les pourparlers eurostratégiques américano-soviétiques, l'U.R.S.S. rejette la proposition faite la veille par les États-Unis de limiter globalement à 420 les têtes nucléaires de chaque partie en Europe et en Asie.

Le 16, l'Assemblée européenne se prononce, par 170 voix contre 107 et 26 abstentions, pour l'installation des missiles de l'O.T.A.N. dans les cinq pays concernés de la C.E.E. (Royaume-Uni, R.F.A., Italie, Belgique, Pays-Bas).

Le 23, Iouli Kvitsinski, le négociateur soviétique, quitte les négociations de Genève. Il annonce que celles-ci sont « interrompues », sans qu'aucune date de reprise ne soit fixée. Le jour même, les premiers avions transportant les éléments des fusées Pershing se posent en Allemagne de l'Ouest.

Le 24, Iouri Andropov fait lire en son nom à la télévision soviétique un message dans lequel il affirme que les fusées américaines « accroissent le risque de catastrophe que les États-Unis peuvent attirer sur l'Europe ». Il annonce des « mesures de rétorsion » à l'arrivée des premiers éléments des missiles en Grande-Bretagne, en R.F.A. et en Italie, et un accroissement considérable de l'arsenal nucléaire soviétique en R.D.A. et en Tchécoslovaquie. Enfin, il estime « impossible » la poursuite des négociations de Genève.

Le 27, le ministère italien de la Défense confirme l'arrivée, en Sicile, des premiers missiles de croisière américains qui seront installés sur la base de Comiso.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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