7-20 avril 1991
Koweït. Critique de l'opposition contre l'immobilisme de la famille régnante
Le 7, alors que les revendications démocratiques continuent à s'exprimer et que la contestation à l'égard de la famille régnante s'accroît, l'émir Jaber promet des élections parlementaires pour 1992.
Le 13, les autorités se fixent sept mois pour colmater les puits de pétrole sabotés par les Irakiens, au nombre de cinq cent cinquante environ, qui brûlent ou déversent quotidiennement 1 million de barils. Ils décident, pour cela, de faire appel également à des sociétés non américaines.
À partir du 15, les trois cent cinquante mille Koweïtiens maintenus en exil sont autorisés à regagner l'émirat, où les conditions de vie s'améliorent lentement et où l'activité économique reprend progressivement.
Le 19, Amnesty International publie un rapport qui dénonce les « arrestations arbitraires, tortures et meurtres » commis au Koweït depuis le retour des autorités légales : les Palestiniens en sont les principales victimes.
Le 20, le prince héritier Saad, qui avait démissionné le 20 mars de son poste de Premier ministre et avait été aussitôt reconduit dans ses fonctions, présente son nouveau gouvernement. L'opposition, qui réclamait un gouvernement d'union nationale, dénonce la prépondérance que la famille régnante conserve dans la nouvelle équipe.