7-21 février 2006
France. Adoption par les députés du contrat première embauche
Le 7, à l'appel des syndicats et des organisations étudiantes, des manifestations contre le projet de création d'un contrat première embauche (C.P.E.) rassemblent entre deux cent vingt mille et quatre cent mille personnes dans le pays. Bâti sur le modèle du C.N.E. (contrat nouvelle embauche) créé en juillet 2005, le C.P.E. prévoit une période de deux ans pendant laquelle le contrat de travail peut être rompu sans motif. Les jours suivants, la mobilisation se poursuit dans plusieurs universités dont certaines sont occupées par les étudiants grévistes.
Le 9, l'Assemblée nationale adopte l'amendement au projet de loi sur l'égalité des chances, relatif au C.P.E. Le même jour, en raison de l'obstruction pratiquée par l'opposition au cours de l'examen de diverses dispositions de ce projet de loi, le Premier ministre Dominique de Villepin décide d'engager la responsabilité du gouvernement en application de l'article 49-3 de la Constitution.
Le 21, l'Assemblée nationale rejette la motion de censure déposée le 15 par le Parti socialiste.
