7-22 août 2002
Colombie. Prise de fonction du président Alvaro Uribe marquée par la violence
Le 7, jour de l'investiture du président Alvaro Uribe, la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (F.A.R.C.) procède à des tirs de roquettes contre certains quartiers de la capitale, notamment contre le palais présidentiel, qui font au total 21 morts. Le président Uribe a été élu en mai sur un programme de lutte contre les rebelles. Il réitère toutefois, dans son discours d'investiture, sa proposition de reprendre, sous l'égide des Nations unies, les négociations avec la guérilla, rompues en février par son prédécesseur, en échange d'un cessez-le-feu sous contrôle international.
Le 12, la recrudescence des combats, qui ont fait une centaine de morts en quelques jours, conduit le président Uribe à décréter l'état d'exception.
Le 22, les F.A.R.C. font connaître leur refus d'une participation de l'O.N.U. aux négociations avec le gouvernement, qu'elles subordonnent à la création d'une zone démilitarisée et à la suppression des groupes paramilitaires d'extrême droite.